Note : 84%
Testé par Elie46 le 01/09/2007
- Programmeur / Editeur : acclaim entertainment / sculptured software
- Année de sortie : 1993
- Difficulté : très difficile
- Nombre de joueurs : 1
- Mode de sauvegarde : aucun
L'intro est toute en image et résume bien la situation. Le pauvre Bart qui n'est pas un cador des bancs d'école; il doit rédiger une rédaction avec un sujet libre. Mais voilà, il n'a pas beaucoup d'idées et en plus il tombe littéralement de sommeil. Heureusement, il va se mettre à rêver que ses feuilles se font la mal par la fenêtre et qu'il va devoir se lancer à leur recherche. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour l'école... Ce faisant, il enjambe le rebord de la fenêtre pour se retrouver dans la rue. Bizarrement, les habitants de la ville de Spinfield ont des comportements anormaux, il y a de drôles de choses, en même temps ce dit-il, nous sommes dans un dessin animé. A chaque fois qu'il retrouve une feuille, il se plonge dans de nouvelles aventures et tout en dormant, il les rédiges aussi. Mais pour cela, il ne faut pas qu'il se réveille, et c'est à vous de tout faire pour qu'il réussisse dans sa tache.
The Simpsons Bart's Nightmare est un jeu d'aventure qui va vous placer dans la tête du jeune Bart. Qui ne connaît pas les Simpsons, une famille américaine moyenne tiré d'un des dessin animé les plus connu. Cette famille loufoque ne fait que des bêtises dans le but de nous faire rire bien sûr. Le nom japonais du jeu est "l'aventure du mystérieux rêve de Bart", alors que la traduction de nightmare serait plutôt cauchemard. Le jeu est sortie ne version Pal, US et japonaise. En fait ce jeu regroupe plusieurs niveaux qui sont de genre différents. On passe du jeu de baston à de la plate forme ou encore du jeu d'action au shoot'em up. Un jeu qui se veut très varié donc, et aussi super fun, on ne s'ennuie pas une seconde. Les programmeurs se sont fait un petit délire, rien qu'en regardant les ennemies tout droit sorties de l'esprit rêveur de Bart. Quand vous vous baladez dans la rue, vous devez retrouver les pages qui se sont envolées, puis sauter à l'intérieur. Vous aurez alors le choix entre 2 portes pour choisir votre stage. La couleur des portes détermine le stage qui se cache derrière. Les portes sont de couleur aléatoire, c'est le hasard qui va les déterminer.
La porte violet renferme le stage dans l'eau avec les virus.
La porte brune orangé masque l'univers d'Indiana Jones
La porte bleu cache le super Bart qui sommeil en lui (avec son lance pierre).
La porte verte vous placera dans la peau de Gozibart une sorte de Gozila version cauchemardesque.
La porte jaune révélera un dessin animé ou vous devrez tuer tous les Itchy et Scratchy. Un dessin animé dans le dessin animé. Cette sourie et ce chat sont devenues tellement célèbres qu'ils ont eu le droit à leur propre dessin animé où ils se font des crasses à longueur de temps.
La dernière feuille à récupérer se fera obligatoirement en passant par la porte jaune mais qui cette fois vous emmènera dans une partie différente de a maison afin d'en découdre avec Itchy et Scratchy. ce stage se clôturera avec un combat contre le boss de fin du jeu, le poil du sous sol.
Après chaque passage dans une feuille, vous retournez obligatoirement dans la rue. Et c'est là que vous rencontrerez des êtres pour le moins bizarre. Sur l'image centrale, on peut voir une télé avec des bras et des jambes qui fonce vers vous. On trouvera un ballon de basquet qui rebondi tout seul, si vous sautez par dessus, il se transformera comme par magie en skate board; le skate est difficile à manœuvrer, le moindre obstacle sur la route vous en fera tomber comme les bouche d'égoût ou les fissures dans le sol. Vous trouverez quand même des gens bien en fin plus ou moins ça dépend. Il t a la vieille dams qui vous embrasse, si vous avez été changé en crapaud par votre petite soeur Lisa, elle vous rendra votre apparence normale. Il y a le proviseur Skinner qui vous habillera en écolier model, vous serez ralenti, mais pourrez vous faire toucher sans perdre un "Z", ces derniers sont en nombre limité, et il ne faut pas les perdre pour ne pas se réveiller. On peut en regagner en faisant une bulle de shimgum à leur contact. Lisa peut vous donner un coup de main si la bande de délinquants vous tombe dessus, elle les transforme en rats et vous en débarrasse pas la même occasion. Les poissons à 3 yeux vous donnent un coussin supplémentaire, tandis que les têtes de Jebediah Springfield sont des ennemies qu'il faudra sauter pour les faire disparaître. Faites attention à Otto le conducteur du bus, il ne s'arrête jamais même quand il écrase un élève, c'est sans doute pour ça que son bus est toujours vide. Les boîtes au lettre son utile, en sautant par dessus, il arrive qu'il y est un petit point d'interrogation qui si vous le touchez vous indiquera la direction de la prochaine page. Le saxophone de Lisa se balade en liberté lui aussi, si une de ses note vous touche, vous êtes désorienté et les commandes de la manette sont inversées. Vous pouvez donner un coup de tête à cet instrument, il se peut qu'une feuille en sorte.
Le jeu est techniquement assez moyen, les graphismes sont colorés certes, mais les détailles sont peu nombreux, à l'oeil, les sprites sont assez grand et on comprend ce qui ce passe, mais ce n'est pas plus soigné que ça. La jouabilité est plus ou moins bonne selon les stages, dans la maison avec le marteau, elle n'est pas très bonne car Bart glisse beaucoup trop. La bande son est sympathique mais les bruitages sont sans plus. La durée de vie est bonne en raison de la difficulté et on aime s'y replonger pour son côté décalé du jeu. Personnellement, j'aurais préféré que le jeu soit un peu moins difficile, ce qui fait au final qu'il est tout de même attrayant. Je conseil donc à tous les amoureux des Simsons de jouer ne cerce qu'une fois à ce jeu. En plus c'est dans l'actualité du moment, le film est au box office au moment même où j'écris ce test.
Stage action baston en fausse 3D.
Attention Bart, derière toi ! Surtout avec ta combinaison d'intello !
Gozibart, si vous vous faites toucher 10 fois, c'est fini. Les commandes :
X = laser droit contre les avions.
B = laser vers le sol contre les chars.
Bas = boule de feu en diagonal contre les hélico qui viennent de gauche...
Droite = boule de feu droite contre les hélicoptères.
Haut = boule de feu contre le décore du fond.
Bart en plein complexe d'Oedipe. Les méchants sont les parents, pour bien coller au délire, il y a même des soucoupes spaciales.
Le shoot'em up est réussie. Super Bart ne tire pas loin mais bon on y arrive.
Indiana Bart et le temple maudit.
Certainement le niveau le plus difficile du jeu. Sautez de case en casse en évitant celles qui sont trop basses ! La petite soeur Magy complique la tâche en lançant sa tétine, il faut alors se dépêcher de passer (parfois il faut sauter sur une case de la même ligne et de couleur différente).
Si vous avez déjà fait un stage, vous pouvez le refaire pour obtenir une nouvelle page. Certains stages sont en 2 parties et donnent 2 pages.
Le stage final, c'est la grosse baston avec Itchy et Scratchy une nouvelle fois.
Le boss de fin du jeu. Prenez l'extincteur et mettez en lui plein la grille. Quand la grille s'ouvre reculez et éteignez les petites flammes. Si elles vous touchent, c'est la mort par combustion spontanée. Ce n'est pas le boss de fin le plus beau de l'histoire de la super nintendo.
Et oui, j'ai réussi à écrire ces 8 malheureuses pages. Au final, j'ai eu mon A et toute la famille est fière de moi. Même Lisa qui d'habitude ramène toujours les meilleurs notes est bouche B.
Pour finir ce test complet de The Simpsons Bart's Nightmare, je vais essayer de récapituler les points forts et les moins forts de ce soft. Si la réalisation du jeu est globalement moyenne, le jeu se rattrape par son fun et son originalité. Les plus jeunes adorent ce jeu même avec une difficulté accrue, on peut toujours explorer les 5 portes, qui sont chacune très diversifié. C'est donc un jeu à connaître même si on en le finit pas. Notons aussi que selon Freud, les rêves révèlent notre inconscient, et dans le cas de Bart, il a des problèmes avec ses parents...