Note : 35%

Testé par Elie46

- Editeur / programmeur : TENGEN

- Année de sortie : 1992

- Nombre de joueur : 1 (ou 2 chacun son tour)

- Difficulté : très difficile

- Sauvegarde : aucune

Paperboy second du nom est un jeu d'un genre qui appartient seulement au paperboys. Dans cette version, vous pouvez jouer avec le livreur de journaux ou la livreuse de journaux, au niveau des différences, il n'y en a pas. Le but du jeu est de distribuer les journaux. ces derniers sont en nombre limité d'où l'intérêt de bien viser. Quand un journal tombe pile dans une boîte aux lettres, cela rapporte  500 points. Mais il est amusant de les lancer à d'autres endroits comme sur le criquet de la voiture en réparation, laquelle ne manquera pas de tomber sur son propriétaire naïvement placé en dessous pour la réparer. Vous pouvez également balancer nonchalamment un journal sur le dos du cambrioleur de la boutique du coin (c'est la phase action du jeu). Une autre action possible est de faire des sauts sur les objets placés ici et là comme des tremplins qui vous font accessoirement gagner de la vitesse. Le jeu est composé de 4 stages qu'il faut arriver à faire, c'est-à-dire qu'il faut remplir toutes les boîtes aux lettres, si non on recommence le quartier. Bien sûr, tous les habitants ou presque sont abonnés au journal, à croire que personne n'a la télévision ... Dans le journal que vous livrez, "the dely sun", les nouvelles sont alarmantes, comme l'annonce d'un monstre errant. On remarque de temps en temps des phénomènes paranormaux comme l'épouvantail qui se taille ou les gargouilles qui gazouillent, ou encore le fantôme qui chaume. Il y a même une main verte, mais elle ne jardine pas.

Le jeu a été réalisé à peine mieux que le numéro 1 sur amstrad cpc 6128. Les graphismes sont laids, enfin je veux dire que les finissions ont été oubliées. La bande son est nase, si la musique passe encore sans être intéressante, les sons sont vraiment minables. La jouabilité est limité comme les mouvements du cycliste. La durée de vie n'est pas longue sauf si bien entendu on souhaite en venir à bout ce qui sera le cas de peu de personne. Et dire qu'à l'époque on vendait ce jeu dans les 500 francs (75 €) ! Les personnages sont très très peu animés, comme les basketteurs qui ne décollent jamais leurs pieds du sol.

Avertissement de la police en première page !  Et des chutes à gogo. Une chute, et il faut recommencer depuis le début.

                             Et un saut pour semer le chien.                Les gargouilles qui vous veulent du mal.                          Ça sent l'accident.

Et un braqueur de moins heureusement que la ville a son paperboy !

Les américains aiment avoir de gros 4/4 qui polluent et ne servent à rien.  Un castel avec des canons, c'est les voisins qui doivent être contents.

En fin le tour du quartier terminé, les quelques spectateurs n'applaudissent même pas votre performance.

CONCLUSION : un jeu dobesque, si vous voulez l'essayer, utiliser un émulateur, ne payez pas pour ça !

Comme quoi, je teste pas que des bons jeux.