PRINCE OF PERCIA

Note : 94%

 

 

- Éditeur / programmeur : KONAMI / arsys software / NCS corporation

- Année de sortie : 1992.

- Difficulté : difficile

- Nombre de joueurs : 1

- Mode de sauvegarde : passworlds

 

 

L'introduction en images :

         

         

Vous verrez la séquence d'intro non coupé que sur version japonaise. (les 2 images de gauche).

Le scénario du jeu : en l'absence du Sultan, le grand Vizir Jaffar (son second)  impose ses règles tyranniques. Un seul obstacle subsiste désormais entre lui et le trône de Perse, la jeune et belle fille du Sultan dont l'époux deviendra obligatoirement Sultan. Mais le coeur de la princesse est déjà prit par un jeune homme. Le Vizir décide donc de le faire arrêté et de le jeter au cachot au fin fond d'un un donjon. C'est alors qu'il donne un ultimatum à la princesse. Elle a 2 heures pour choisir de l'épouser ou de mourir. Dans les 2 cas, Jaffar atteindra son objectif. Enfermée dans la plus haute tour du palais, la princesse garde un infime espoir que le jeune homme qu'elle aime armé de sa bravoure vienne la secourir. La Perse ou province du Fars le est berceau historique de l'Iran actuel ainsi qu'une partie de la Turquie et de l'Iraque. L'action du jeu se déroule dans une période de l'histoire de la Perse antique, on note la similitude entre cette histoire et celle de Aladdin.

Ce jeu d'aventure contient 20 niveaux assez longs qu'il vous faut boucler en moins de 2 heures pour sauver la princesse. Mais pas de précipitation le moindre faux pas et c'est la chute, le jeu nécessite avant tout de la précision et une absence de précipitation. Dans un premier temps, il vous faut trouver le sabre et la sortie de votre prison qui est un véritable labyrinthe en 2D. Les décores évoluent au cours du jeu selon le donjon dans lequel vous vous trouvez. N'oublions pas que dans cet univers fantastique, il existe la magie, pas pour mais contre vous. Vous rencontrerez en plus des innombrables pièges et des gardiens, des squelettes ainsi que des personnages mythologiques comme Shiva. Le boss de fin est le redoutable Vizir Jaffar comme vous pouvez vous en douter. Mais sachez que ce dernier en plus d'être un maître dans l'art du maniement du sabre est aussi un magicien. Deux raisons pour lesquels vous devrez batailler ferme pour en venir à bout. On retiendra plutôt du jeu les innombrables phases de platforme avec les dalles qui cèdent sous votre poids ou encore celles qui actionnent l'ouverture et la fermeture des grilles.

Jordan Mechner, le concepteur du jeu a beaucoup misé sur le réalisme. Il s'est servit d'une caméra pour enregistrer des mouvements réels pour les transposer au jeu. Il en résulte une animation détaillé à laquelle il faut rajouter une façon de jouer précise. Rien ne se fait dans la précipitation ne au hasard si vous escomptez survivre dans ces donjons glauques et hostiles. Vous ne rencontrerez pas de visages amicaux au cours du jeu si ce n'est celui de la princesse et de sa sourie blanche. La jouabilité répond aux commandes mais si vous courez, n'espérer pas vous arrêter rapidement et si vous voulez enchaîner une course avec un saut appuyez à l'avance pour que votre personnage est le temps de faire quelques pas avant de sauter. Si au début on se ramasse, au bout d'1/2 heure, on prend le plie et on progresse. La durée de vie est importante pour ceux qui s'accrocheront car la difficulté est élevé et il n'est pas rare de devoir recommencer le niveau. Graphiquement, c'est correcte mais le gros point fort reste les musiques plus arabisantes les unes que les autres (je sais la perse est en Asie mais les arable l'ayant envahie, je me permet d'employer le terme "arabisant"). Le jeu verra naître une suite quelques années plutard sur super nintendo prolongent la série à succès.

 

 

Les donjons :

         

C'est au fin fond du cachot que vous trouverez le sabre outil indispensable à votre évasion. Les fioles augmentent votre vie ou vous en restaurent un peu.

         

Des pièges mortels et glauques, coupé en 2, empalé...

         

 Le stage commence par une chute, il faut appuyer sur A sans lâcher si vous ne voulez pas griller dans la lave. Le squelette ne craint pas le sabre, il faut le faire chuter dans la lave !

         

Le miroir fait ressortir votre mauvais côté.

         

Les décores sont soignés et agréables, ça change du cachot. Quand vous voyez votre double maléfique, éviter de vous battre avec et foncer dessus.  

         

Quelques boss.   

         

Une divinité indienne nommé Shiva qui fait tombé des crânes sur vous. Battez le et il gèlera avant de tomber le petits glaçons comme un finish de Mortal Kombat.

         

Le palais devient raffiné, tapis rouge et décoration luxurieuse, on approche du but.

         

Le Vizir Jaffar qui peut vous faire chuter ou explosé dans les aires.

         

         Le combat final au sabre.    La fin du jeu qui voit le retour du Sultan. Vous épousez la princesse et devenez prince de Perse.

    

C'est romantique comme voyage de noce non ?

 

 

 

 

 

 

CONCLUSION : un bon jeu qui mérite qu'on lui prête attention, munissez-vous d'un maximum de patience pour espérer y progresser.