Note : 90%
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- Éditeur / programmeur : OCEAN - Année de sortie : 1993 - Nombre de joueur : 1 - Difficulté : assez difficile - Mode de sauvegarde : aucun !
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Jurassic park est un jeu d'aventure action avec une vue de 3/4 sur le dessus, on pourrait presque l'assimiler à la catégorie RPG action avec les dialogues en moins. Il s'inspire du film de Steven Spielberg sorti au cinéma. Rappelons que c'est Michael Crichton en 1990 qui a eu l'idée de cette histoire en premier. Il a sorti un livre qui a eu un fort succès en France, je l'ai moi même lu. Le scénario du film est à la base de son succès, en fait l'histoire est crédible et la réalité pourrait presque ressembler à cette fiction. Un beau jour, un gars bourré de tunes John Hammond, réalise son rêve d'enfant qui est de posséder un parc animalier d'un genre nouveau. Le mot est faible puisque, les animaux en question sont des dinosaures préhistoriques qui ont été recrés par l'homme grâce au clonage. En fait, cette technique n'est pas toute simple, pour cloner, il faut de l'ADN. Ce dernier est obtenu grâce aux moustiques préhistoriques qui ont été retrouvés en bon état dans de l'ambre dominicain. Comme les chaînes d'ADN ne sont pas complètes à cause du temps et du système digestif du moustique, il faut les compléter. Les savants du parc ont utilisé de l'ADN de grenouille pour cette tâche. Le parc est magnifique et John Hammond invite ses petits enfants Alexis et Timoty à l'avant première de ce qui sera le parc le plus intéressant de tous les zoos. Pour l'occasion, il fait également venir Alan Grant un paléontologue dont le seul contact avec ces animaux est lié a sa recherche d'ossements avec sa collègue, le professeur Ellie Sattler (et oui Elie est un prénom mixte). Pour diversifier les invités, et surtout pour rassurer les investisseurs, Ian Malcolm un mathématicien de renommé est également du voyage, il devra faire part de ses impressions concernant la sécurité du parc. Bien évidemment, tout cette belle expédition ne va pas faire qu'une simple visite en jeep, mais ça ils ne le savent pas encore. Les dinosaures finissent par s'échapper et manque de chance, ils se reproduisent. Les scientifiques pensaient qu'en faisant que des dinosaures du même sexe, ils ne se reproduiraient pas, mais à cause de l'ADN de grenouille (qui sont hermaphrodites), les dinosaures changent de sexe et peuvent désormais se reproduire. Le but de votre partie est de réussir à quitter cette île au large du Costa Rica, et au passage de récolter les 17 oeufs de vélocéraptors pondus un peu partout sur l'île. Pour cela, il faudra rebrancher le courant électrique, placer une bombe neurotoxique où les raptors pondent leurs oeufs, appeler des secours depuis le bateau et enfin regagner la place avec un grand H où l'hélicoptère viendra. Vous commandez Alan Grant et vous vous rendez vite comte que l'île est vaste même si elle est assez carrée en l'occurrence. Quand vous pénétrez dans un bâtiment, vous avez le droit à une vue comme dans un FPS. Au niveau des armes, le jeu propose un bâton à électricité qui est l'arme de base qui se recharge toute seule. Vous pouvez ramasser des armes plus puissantes comme le fusil normal, fusil à seringue pour endormir temporairement ces bestioles (c'est aussi la seule arme capable de ralentir le T-Rex). Les cartouche au gaz sont amusantes à utiliser, mais les 2 meilleures armes sont le lance roquette et le le fusil à bolas qui peut dégommer plusieurs cibles et qui bénéficie d'un tir plus large. Le radar en bas de l'écran ne marche pas au début du jeu, ce n'est qu'au cours de l'aventure qu'on le fera fonctionner. Au final, il faudra faire des déplacements entre la remise de la plage, le bunker de Nubar, le bâtiment principal prévu pour accueillir les visiteurs, la fausse aux raptors, le bateau... Avec des passes informatiques qu'il faudra collecter pour avoir accès aux ordinateurs. Vous disposez de 4 vies pour finir le jeu, quand vous mourrez, on vous remet au dernier bâtiment duquel vous êtes sorti. On meurt assez vite, en se faisant toucher 4 fois, ou 11 fois par des petites choses. Les bestioles sont nombreuses et pour les connaisseurs en paléontologie, tous les dinosaures de ce jeu n'existaient pas à l'époque jurassique, mais bon ce n'est pas grave et on comprend bien que pour le titre, jurassic park sonne bien. On retrouve bien entendu le T-Rex qui est le plus grand carnivore terrestre connu. Le tricératops fais aussi une brève apparition, mais le vrai problème est causé par les vélocéraptors qui attaquent généralement en bande et sont très agressifs, en plus des conseils apparaissent à l'écran et masquent la visibilité quelques secondes, ce qui suffit à être fatal quand on subi une attaque des ces monstres. Personnellement, mon petit plaisir est d'endormir les galliminus aux mêmes endroits, ça fait un genre de carnage, et quand j'arrive à en avoir un bon nombre avant que le reste du groupe ne se carapate, je suis fièr de moi, bon d'accord, chacun sont truc. Ne les confondes pas avec les pachycéhpalosaures cqui eux foncent tête la première sur vous quand vous êtes dans leur territoire. De temps en temps, une fiche info s'affiche à l'écran, c'est la chaîne ADN du dessin animé présenté dans el film qui vous parle de façon à vous instruire sur les dinosaures, très instructif.
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Le jeu est intéressant à plusieurs niveaux, les phases action (en temps réel bien sûr) son bien en général, la maniabilité n'est pas toujours top, Alan tire dans 8 directions, mais par moment ses tirs ne sont pas très précis. Il tient son arme un peu de côté ce qui peut jouer des tours quand on veut chasser des petites bêtes. Sa faculté à faire des sauts est pratique pour sauter au dessus des cadavres d'animaux qui jonchent le sol. Il peut également sauter au dessus des petites bêtes. Graphiquement c'est assez beau même si les phases en vue FPS sont assez pauvres en obstacles. La jouabilité dans ces moments n'est pas géniale, il n'y a pas de déplacements latéraux et L et R servent à tourner lentement. Heureusement, en prenant son temps, on ne se fait pas toucher. La bande son est bonne surtout les musiques qui rendent le jeu moins statique. Mais venons-en au gros défaut du jeu, il n'y a pas de sauvegarde, et recommencer le jeu depuis le début à chaque fois porte sur les nerfs. C'est bien dommage car le jeu serait vraiment mieux avec des fichiers de save. Au final on a un jeu pas mal, mais qui aurait put être bien mieux avec un peu plus d'attention de la part d'OCEAN.
Le début du jeu.
La fausse aux raptors.
Le massacre des galliminus que du bonheur.
Un vrai doomlique.
Le fameux bateau.
Il faut se mettre de côté pour ne pas se faire piétiner par le triceratops. Vous prouver sauter au dessus de la petite rivière artificielle pour arriver à cette plate forme d'hélicoptère.
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CONCLUSION : un bon jeu d'aventure mais qui n'est pas simple à terminer. Encore faut-il se souvenir de l'emplacement des oeufs. Il est vraiment dommage de ne pouvoir sauvegarder, heureusement, sur émulateur, ce défaut n'existe plus.
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