Note : 92%
- Programmeur / éditeur : Delphine software / Intreplay productions
- Année de sortie : 1991/1992
-Difficulté : très difficile
- Nombre de joueurs : 1
- Mode se sauvegarde : passworlds
La cinématique d'intro du jeu est l'une des meilleur de la console. C'est un véritable film et même mieux qu'un film puisque vous jouerez la suite de l'aventure.
Lester Knight Chaykin est un physicien. Cette nuit, une idée lui traverse la tête "et si c'était ça la solution" pensa-t-il avant de rouler à toute allure jusqu'à son lieu de travail. D'un pas assuré avec l'air absent des grands théoriciens de ce monde, notre héros se dirige vers l'accélérateur de particules. Il se prend une cannette de soda juste au moment où la foudre s'abat sur le laboratoire, il s'en suite une propagation de cette électricité qui va créer une réaction avec l'accélérateur de particules. C'est alors qu'un événement défiant toutes les lois de la physique quantique connues se déclenche. Lester ainsi que les objets qui sont proches de lui sont expédiés dans ce qui semble être une dimension parallèle à la notre. Mais pas le temps de comprendre ce qu'il lui arrive, mais une chose est sûre, il se trouve dans un endroit hostile et doit réagir immédiatement s'il veut avoir une petite chance de survie.
Dans un univers branché science fiction, qui n'est pas sans rappeler l'univers de Dune, ce monde est très immersif. Le titre aurait pu être "La planète aux 100 pièges" mais on a préféré another world, (l'autre monde). C'est un jeu d'aventure qui se veut réaliste. Le niveau de difficulté est élevé, il faut associer réflexe avec réflexion. Si les mouvements du perso paraissent limités, les énigmes sont nombreuses et diversifiées et il faudra être méthodique pour réussir à trouver (deviner le plus souvent) la démarche à suivre pour progresser au cours du jeu. Au début du jeu le personnage peut courir sauter et donner des coups de pied (pour les bestioles rampantes). Par la suite, vous vous procurerez un pistolet laser qui peut aussi créer un champ de force et si vous appuyez encore plus longtemps, vous obtiendrez un tir surpuissant capable de détruire un champ de force ou certaines portes et parois. Certaines phases du jeu limitent le nombre de tirs. Autre précision, parmi les autochtones, vous sympathiserez avec l'un d'eux qui vous sortira de situations périeuses. Si vous mourez de certaines façons, vous aurez de belles cinématiques comme les mâchoires d'une plante carnivore qui se referment sur vous...
Quand je pense que ce jeu a été programmé par une seule personne lors de sa sortie sur PC, je me dis que certaines personnes sont de véritables génies. Au moment même ou je vous écris, une version collector des 15 ans d'Another world vient de sortir, c'est la version définitive légèrement retouché graphiquement. Deux ans avant Flashback, ce jeu révolutionne le genre des jeux d'aventure. Ça sent l'inspiration des jeux PC.
La réalisation du jeu n'est pas optimale sur tous les points. Si l'intro est belle et que les cinématiques sont bien rendues, les graphismes du jeu sont laids et la maniabilité ne permet pas d'approximation. L'animation des personnages ne paye pas de mine. Mais la bande son est excellente et les musiques bien que peu diversifiées mettent une ambiance que l'on apprécie tous beaucoup.
Mais que se passe-t-il ? Où suis-je ? Je ne peux respirer, toute cette eau. Nager, je dois nager vers la surface...
Ces images témoignent des dangers que représente la faune de cette planète. Mais me voilà sauvé par cet inconnu...
Un compagnon, sortons de cette cage...
Vaste est ce monde, étranges sont les individus qui la peuplent.
Je dois avancer, c'est ma seule chance.
Pensez à bien nourrir les plantes avant de partir faire de l'escalade.
Je ferai mieux de courir... (image de gauche) Les combats au pistolet laser et au bouclier énergétique.
Ces gens armés sont agressifs, débarrassez vous en avant qu'ils ne se chargent de vous. Un petit tour en apnée.
Pour passer le garde (image de gauche) il ne faut pas défoncer les portes. Faites un champ de force, puis éloignez vous de ces portes qui vont se refermer. Les souris électroniques que le gardien fait venir dans votre direction vont faire un aller retour pour supprimer le gardien. Pour ma part, j'ai une fois réussi à le tuer sans cette astuce, mais quand j'ai fait tomber la lampe (image du milieu) elle n'a pas écrasé le gardien en dessous.
Contournez cette maison et attaquez de l'autre côté. Votre ami va se charger de son gardien. Sur l'image centrale, il vous lance mais lui même ne pourra pas passer ce trou. Sur l'image de droite, ne vous arrêtez pas, après avoir coupé le courant, il vous reste peu de temps pour franchir ce passage.
En actionnant le levier, vous avez libéré les animaux et semé un véritable souk. Profitez en pour courir vers la droite. Vous récupérerez un tank et ferez le show dans l'arène. Appuyez sur tous les boutons, la machine répond aux commandes, mais dépêchez vous de vous éjecter quand même.
Le dernier "stage". Vous atterrissez dans les bains publiques. Les gardes vous tombent dessus et il vous faut une nouvelle fois courir vers la droite pour leur échapper. Un tir arrive juste sous vos pieds et vous tombez. Une main vous rattrape mais c'est un garde qui veut vous molester. Heureusement, votre ami va se jeter sur lui, profitez en pour ramper jusqu'aux commandes et une fois qu'il se place au milieu de la pièce, actionnez les 2 leviers. Sans perdre de temps, rampez vers le centre de la pièce et le téléporteur fera le reste. Il ne reste plus qu'à visionner la cinématique de fin.
La fin du jeu :
La fin du jeu ne dit pas si notre héros au nom si compliqué parvient à rentrer dans notre monde...
CONCLUSION : si Lester a autant de chance de s'en tirer vivant que j'ai de finir le jeu du premier coup sans perdre de vie, c'est sans espoir. Le jeu est intéressant et il faut parfois du temps avant de comprendre comment passer certains endroits mais quand on y parvient, on est vraiment content de sa performance. Ce jeu a fait un très gros effet à sa sortie, la cinématique semble venir d'une dimension parallèle. Ce jeu est un véritable classique à connaître.